Karakuri, concert au CRR de Paris

Sanae Ishida

Hibiku

Pour voix de femme, voix traditionnelle japonaise, flûte, contrebasse et percussion

Ondrej Adamek

Karakuri

Pour soprano et ensemble

Tōru Takemitsu

Rain Spell

Pour flûte, clarinette, harpe, piano et percussion

Tōru Takemitsu

Rocking Mirror Daybreak (extraits)

Duo pour deux violons

Noriko Baba

Sonatine

Pour alto et piano

Vendredi 17 janvier 2025 • 19H

CRR de Paris • Auditorium Marcel Landowski

14 rue de Madrid

75008 Paris

Entrée libre

Réservation possible à contact@ensemble2e2m.fr

Léo Margue, direction

Shigeko Hata, soprano

Masato Matsuura, acteur de Nô

Jean-Philippe Grometto, flûte

Véronique Fèvre, clarinette

Cédric Bonnet, cor

Laurent Bômont, trompette

Lucas Perruchon, trombone

Maroussia Gentet, piano

Marion Lénart, harpe

Alain Huteau, percussions

Dorothée Nodé-Langlois, violon

Sarah Givelet, violoncelle

Charlotte Testu, contrebasse

Etudiant.es du CRR de Paris

Dans le cadre du partenariat avec le CRR de Paris, l’ensemble 2e2m propose un concert aux inspirations japonaises qui intègre des étudiant.es aux côtés des musicien.nes de l’ensemble. Chaque pièce a un lien différent avec cette culture japonaise, et met à l’honneur deux compositrices japonaises vivant en France : Sanae Ishida et Noriko Baba. À leurs côtés, les figures de Toru Takemitsu et Ondrej Adamek viennent poser un autre regard sur ce programme qui s’intitule Karakuri.

 

Ces Karakuri ningyo, poupées mécaniques japonaises typiques de l’ère d’Edo (XVIIe-XIXe siècle) sont la source d’inspiration de la pièce d’Ondrej Adamek par leur aspect naturel, presque humain, et leur mécanisme d’horloge, complexe et détaillé. Rain Spell de Toru Takemitsu — de même que Garden Rain (1974) pour cuivres, Rain Tree (1981) pour vibraphone et deux marimbas et Rain Coming (1982) pour orchestre de chambre — fait partie d’une suite d’œuvres inspirées par le thème de la pluie et intitulée Waterscape. Une autre pièce de Toru Takemitsu, le duo pour deux violons Rocking Mirror Daybreak est quant a lui une mise en musique de quatre poèmes issus d’un cycle en comptant vingt, écrits à la manière d’un Renshi (poème lié) par Makoto Ōoka et Thomas Fitzsimmons, deux auteurs alors inconnus.

 

Dans la sonatine de Noriko Baba, compositrice qui recourt souvent au parfum évocateur de la poétique et de la mélodie enfantine, ce sont trois mouvements contrastés qui se révèlent à travers leurs titres évocateurs : Novellette, scherzino, quasi Requiem.

Enfin, à l’occasion de ce concert sera créée la nouvelle pièce de Sanae Ishida, qui s’intitule Hibiku. Elle relie la philosophie du Sutra du coeur et d’autres mantras boudhistes avec celle de Victor Hugo, à travers la voix et la présence du maitre de kenjyutu Masato Matsuura aux côtés des musicien.nes de 2e2m.

Production 2e2m en partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris