Trajectoire(s)

Visuel : © Camille de Besombes – STUDIO CDB

Diana Soh, [p][k][t]
Piccolo et électronique

 

Yan Maresz, Link
Flûte, clarinette, violon, violoncelle et sampler

 

Morton Feldman, Projection I
Violoncelle solo

 

Timothée Quost • création mondiale
commande de 2e2m

Piano, violon, violoncelle et 4 improvisateurs.rices

 

Selim Jeon, Tricot • création mondiale
Flûte, clarinette, piano, violon et violoncelle

 

Francesca Verunelli, Déshabillage Impossible
Piano, percussion, accordéon, 2 violons, violoncelle et contrebasse

Vendredi 20 septembre 2024 - 21h30

THÉÂTRE L’ÉCHANGEUR
Cie Public Chéri
59 avenue du Général de Gaulle
93170 Bagnolet

[ TARIFS ]

• Pass 4 jours : 50 euros en prévente / 60 euros sur place

• Billet soirée (1 billet = 2 concerts)

>plein tarif : 20 euros

>tarifs réduits : de 8* à 15 euros**

* élèves en conservatoire

** -26 ans, demandeur d’emploi, bénéficiaire du RSA

[ BILLETTERIE EN LIGNE ]

• festivalensembles.com

Léo Margue, direction

 

Jean-Philippe Grometto, flûte

Véronique Fèvre, clarinette

Véronique Briel, piano

Pascal Contet, accordéon

Clément Delmas, percussion

Dorothée Nodé-Langlois et David Forest, violons

Sarah Givelet, violoncelle

Louis Siracusa, contrebasse

Eugénie Le Faure*, violon

Liam Szymonik*, saxophone alto

Omar Nicho*, guitare classique,

Camille Coello*, alto

 

*musicien.nes improvisateur.rices

Questionner la notation, trouver de nouvelles trajectoires, Morton Feldman s’y consacre avec la pièce Projection I de 1950, considérée comme l’une des premières partitions graphiques du XXe siècle. Il y élargit la réflexion sur l’écriture musicale, héritée du fonctionnement de l’alphabet gréco-latin et constituée habituellement de notes et de silences, en utilisant une notation faite de polygones carrés et rectangulaires. Le tempo, le timbre, les durées et les registres sont indiqués, tandis que les dynamiques et les hauteurs précises sont décidées par l’interprète.

 

Le compositeur Timothée Quost laisse place à l’improvisation dans ses partitions. Musiciens et improvisateurs interagissent avec la partition tout en suivant les directions temporelles et formelles proposées par le chef d’orchestre.

Avec les pièces [p][k][t] et Link, Diana Soh et Yan Maresz utilisent une partie électronique donnant lieu à de nouvelles possibilités et nécessités dans l’écriture. D’un côté, une recherche de dialogue intime avec le piccolo et de l’autre la déconstruction d’une texture échantillonnée, génératrice d’éléments instrumentaux : un polyrythme de plusieurs voix se transpose progressivement vers l’aigu jusqu’à se confondre avec la texture initiale.

 

Ce sont plutôt des chevauchements et croisements de lignes qu’a choisis Selim Jeon dans Tricot, nouvelle commande de l’Ensemble 2e2m. Lauréate cette année du prix de composition Elan, elle suit toujours la même démarche avant de noter sa musique : telle une peintre, elle trace au crayon l’esquisse de l’œuvre pour en définir sa forme et ses éléments.

Enfin, la pièce Déshabillage Impossible de Francesca Verunelli, inspirée du film de Méliès, est un retour à l’épure instrumentale pour cette compositrice dotée d’une grande expérience en électronique.

Le Festival Ensemble(s) est coproduit par les Ensembles 2e2m, Cairn, Court-circuit, Multilatérale et Sillages.

En coréalisation avec le Théâtre L’Échangeur, Bagnolet.

Avec le soutien de la Fondation Ernst von Siemens, la Fondation Francis et Mica Salabert, la Sacem, la SPEDIDAM et la Maison de la Musique Contemporaine.

 

L’ensemble 2e2m bénéficie du soutien de la Sacem.